La résolution de problèmes est au cœur de l’enseignement des mathématiques : elle est un lieu favorable au développement d’une compréhension conceptuelle (DeCaro et Rittle-Johnson, 2012). En classe, la résolution de problèmes s’insère dans différents contextes, ceux-ci référant à la mise en situation de laquelle émerge le problème. La nature de ces contextes a grandement évolué dans l’enseignement des mathématiques, passant de problèmes à visée uniquement pratique vers des possibilités multiples, incluant les contextes fantaisistes (Lajoie et Bednarz, 2012). Or, peu de recherches ont étudié l’effet de l’utilisation des contextes spécifiquement fantaisistes en mathématiques sur la compréhension des élèves. Il s’agit d’un constat surprenant étant donné l’omniprésence de la fantaisie dans le quotidien des enfants (Hopkins et Weisberg, 2017). Par un devis quantitatif de type quasi expérimental, le projet de recherche vise donc à vérifier l’effet d’un recours à des contextes de type fantaisiste sur la compréhension conceptuelle des élèves du premier cycle du primaire dans une approche par résolution de problèmes mathématiques. Les résultats attendus pourront contribuer à combler un manque de connaissances scientifiques au regard de l’utilisation de la fantaisie dans une visée d’apprentissage. Cette communication présentera la problématique, le cadre conceptuel et la méthodologie de la recherche.