La réflexivité pour mieux comprendre les contextes éducationnels dans lesquels nous enseignons et se positionner comme nouvelle professionnelle en didactique de l’histoire

Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème
Les formations à l’enseignement (initiales et continues), L’insertion dans la profession, Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Résumé
L’enseignement de l’histoire est source de polémiques fréquentes notamment par ses ramifications éthico-politiques inévitables (Rüsen, 2004) et souvent antagonistes entre les différentes factions politiques et communautés culturelles du Québec. Dans le contexte de la formation universitaire des futurs maîtres, les questions « à quoi sert l’histoire? », « quels contenus devons-nous enseigner? », « quelle place offrons-nous à l’éducation à la citoyenneté? » et « quelles méthodes d’enseignement de l’histoire devons-nous privilégier? » peuvent être difficiles à négocier. Nous présenterons les conclusions d’une enquête autoréflexive menée par une étudiante au doctorat en éducation à l’Université McGill et chargée de cours en didactique de l’histoire au secondaire dans deux universités québécoises, l’une francophone (Université de Sherbrooke) et l’autre anglophone (Université McGill). La pratique réflexive s’échelonnant sur deux sessions a été mise de l’avant afin de comparer les objectifs d’apprentissage et méthodes privilégiés dans la formation des enseignants en didactique de l’histoire au sein de ces deux universités. Il est apparu que les conceptions épistémologiques et didactiques de ces institutions différaient amplement, influençant les pratiques envisagées par les étudiants. L’approche réflexive liée à nos identités a permis de cibler nos propres inconforts et de nous positionner comme nouvelle professionnelle.
Auteur(s)
  • Emmy Côté - McGill University
Durée de la vidéo
35 minutes

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