Comment favoriser la transversalité des rapports épistémiques aux savoirs?

Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème
Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Symposium
Résumé
S’appuyant sur des données obtenues auprès d’élèves et d’enseignants du secondaire, la communication proposée vise à identifier les zones d’ombre et de lumière touchant les relations entre rapports épistémologiques aux savoirs (RÉS) et exercice d’une pensée critique (PC) sous l’angle de la transversalité. Parmi les zones de lumière, notons que différentes études tendent à montrer qu’il y a des variations des RÉS selon les domaines (Hofer, 2000; Hofer, 2006; Schommer et Walker, 1995; Schommer-Aikins, Duell et Barker, 2003; Therriault, 2008; Wolfs, Salomon et Delhaye, 2010; Gagnon, 2019). En parallèle, d’autres études identifient les rapports de type socioconstructiviste, intersubjectiviste ou relationnelle comme étant des facilitateurs de l’exercice d’une PC (Barrau, 2016; Chan et Ku, 2011; Daniel et Auriac-Slusarczyk, 2011; Daniel et Gagnon, 2016; Gagnon 2011 et 2012; Fourez, 2002; Gagnon, 2008; Huemer, 2005; King et Kitchener, 1993). Cependant, parmi les zones d’ombre, la question de la transversalité soulève plusieurs interrogations, alors que celle visant à déterminer les moyens par lesquels il devient possible, chez une seule personne, de développer transversalement ses RÉS ainsi que sa PC sont encore plus grandes. La présente communication tentera, par le recours à des données empiriques, de jeter un peu de lumière sur ces zones.
Auteur(s)
  • Mathieu Gagnon - Université de Sherbrooke - CRIFPE
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Durée de la vidéo
18 minutes

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